05/02/2009 | En amont de Namur
Arrive Namur, et après avoir laissé les commerces filer en direction de Bruxelles par la Sambre, nous trouvons enfin des écluses à la mesure d'Ondine, pas au gabarit Freycinet mais presque. Les premiers reliefs apparaissent, et malgré la grisaille, je commence à me sentir en vacances dans cette jolie vallée parsemée de villas somptueuses et de cabanons de pêche hétéroclites.
J'ai à présent le bateau bien en main, et les méandres s'enchaînent à une allure tranquille, la Meuse se montrant plus ferme dans les passages étroits, près des îles ou sous les arches de ponts. Le GPS, à ces endroits, affiche parfois des 4-5 km/h au lieu de 8 km/h environ dans la pleine largeur. Sans vouloir pousser le vieux Lister, je le maintiens à un régime assez soutenu, au-delà duquel le gain en vitesse n'est plus significatif. Il reste un peu de puissance, mais guère, face aux eaux de mars...
Arrive le dimanche, où par chance les écluses de la Meuse Belge fonctionnent, mais jusqu'à midi seulement. Nous sommes à présent seuls, exceptés un bateau-hôtel qui me surprend à l'ouverture des portes. Malgré notre course contre la montre, nous nous cassons le nez à 11h58 à la dernière écluse avant Dinan, tout près heureusement de cette jolie petite ville. Quartier libre l'après midi, bien apprécié après ces grosses journées de navigation: le plein de bières et chocolats avant la frontière!
11:26 Publié dans 3- Le convoyage, partie Hollande/Belgique | Lien permanent | Commentaires (1)
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Commentaires
Superbe photo !!!Vous ne vous ennuyez pas maintenant, la navigation soit vous manquer.
Bises
Yvette
Écrit par : davard | 02/06/2009