22/01/2009 | Prise dans les glaces

Deux semaines de retard sur le planning, qui commence à se resserrer dangereusement, autant les vingt centimètres de glace sur la coque d'Ondine. Car qui dit glace dit pas de chantier même si l'épaisseur est faible: les deux lacs à traverser sont si grands que si un vent froid se levait pendant que nous traversons, la pellicule de glace brisée pourrait prendre à nouveau derrière nous et nous garder prisonniers au milieu, sans secours possible.

Dix ans au moins qu'ils n'avaient pas vu ça, là-bas!

Et tous les deux jours j'appelle Elsbeth au téléphone, qui m'annonce des moins deux, moins trois, un peu de neige, un peu de pluie et pas mieux le lendemain... "je te laisse, je vais faire du patin à glace!"

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