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Un tour au sud

12/11/2009 | Un tour au sud

Malgré tous ces ronds dans l'eau, nous n'avions pas encore poussé au sud de St Jean. La seule fois ou nous avions tenté l'aventure, l'affreuse dérivation de Seurre nous avait fait rebrousser chemin: un canal grand gabarit quasi rectiligne sur 10km...

Cette fois nous franchissons le pas, passons Seurre, sa grande écluse et sa jolie halte, l'écluse d'Ecuelle et allons faire escale à Verdun-sur-le Doubs.

Enfin un peu de courant au confluent du grand cours d'eau jurassien, que nous remontons brièvement jusqu'à Verdun, très joli bourg plein de ponts sur l'eau et de barques de pêcheurs (ici en action avec un carrelet). A la nuit tombée, de gros projecteurs descendent d'un silo juste en amont: un commerce de 85m descend le Doubs, à 20m d'Ondine, plein jusqu'aux écoutilles de grain.

Le lendemain matin, à 6h30, un gros bruit de moteur nous réveille en sursaut. Un coup d'oeil par le rideau tiré, l'oeil-demi ouvert: le même bateau remonte à vide dans la pénombre, tous projecteurs allumés, EN MARCHE ARRIERE!!!

Il faut dire qu'avec sa longueur, il n'a pas la place où faire demi-tour devant le silo: pas le choix, environ 1km à faire en marche arrière, par à-coups, en redressant au propulseur d'étrave... chapeau bas au pilote! Il faut dire que la plupart des bateaux sont très difficile sinon impossible à diriger en marche arrière. Ce que nous n'avons pas vu, c'est le moment où il commence sa manoeuvre, étant donné qu'il y a un pont plutôt gênant au confluent.

 

Le lendemain, remontée du Doubs sur une dizaine de kilomètres, jusqu'à Pontoux où nous déjeunons après avoir posé le Nez d'Ondine dans une berge en pente douce. Nous serions bien remontés plus haut, mais le sondeur fraîchement installé, qui nous avait indiqué la présence d'une véritable fosse de 13m de fond plus en aval, nous informe de la présence de hauts-fonds peu rassurants. Il est bien précisé sur la carte "navigation aux risques et périls des usagers", limite officielle du secteur navigable. Nous ne risquerons rien: le Doubs est une rivière aux crues redoutées, qui charrie une quantité impressionnante de débris, ce qui modifie chaque saison son cours et ses fonds.

13:11 Publié dans Grande Saône | Lien permanent | Commentaires (0)

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