09/03/2009 | Un des rares "commerce" croisés en France
Les copains que je déséspérais de voir arriver semblent enfin se décider à participer au voyage. Ce qui n'est pas pour ravir Georges, déjà un peu à l'étroit dans les petits volumes d'Ondine, qui accueillerait difficilement une famille, il faut l'avouer. A toul, il reprend le train pour Paris tandis qu'arrive Ken, un ami qui sera matelot en chef jusqu'à St Jean. D'autres arriveront sous peu, qui sont prévenus: à mon signal, on se planque dans un trou de souris et on attend la fin de la manoeuvre!
Le temps du passage de témoin, une journée de battement que j'aurais bien mise à profit pour tenter une navigation solo, d'autant que depuis le tunnel de Foug, sur les hauteurs de Toul, nous avons nos premières écluses avalantes. En fait je me dégonfle, vu la taille des écluses suivantes, atteignant 7m de chute sur la Moselle au gabarit hénaurme. Bien m'en prend: le simple fait de passer un sas sur le canal pour rejoindre le port de Toul me vaut bien des emmerdements, la manoeuvre un brin audacieuse étant rendue plus qu'ardue par le vent. Sans l'aide d'un couple de hollandais qui m'a pris les amarres, j'aurai bien été capable d'éclater un des jolis pontons en alu avant d'atteindre le quai. C'est dans ce genre de situation que l'absence de compensation du safran se fait cruellement ressentir, tandis que la marche arrière n'en peut plus de tirer sur la gauche... lourdingue, Ondine!
En fin de journée un autre bateau-logement arrive au port, que nous avions croisé un peu plus tôt: le Voyageur. Un klipper de 26m (?), qui manoeuvre dans un mouchoir de poche, bien aidé par son... safran compensé. M'en vais t'en mettre un sur le mien, de ces joujous! Faut aussi dire que le couple de retraités qui pilote a tout ses permis commerce jusqu'à 180m, ce qui peut aider.
20:00 Publié dans 4- Le convoyage, partie France | Lien permanent | Commentaires (0)
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