04/02/2009 | Ecluse de Lanaye: entrée en Belgique
La Meuse, bien qu'encore large et maîtrisée à cet endroit, nous maintient entre 8 et 10 km/h face au courant, vitesse qu'Ondine ne dépassera plus avant un bon moment. Quelques tours d'hélice plus loin, nous arrivons en Wallonie par l'écluse de Lanaye, quatre jours après notre départ.
Alors que nous approchons l'imposante construction, une étrave de la bassinée avalante pointe son nez tout là-haut: un rapide coup d'oeil sur PC Navigo dissippe toute idée d'hallucination, il y a bien quatorze mètres de bajoyer à remonter.
Nous prenons notre place sur le quai d'attente tandis que je songe avec effroi à la volée de bollards intermédiaires sur lequels il va falloir gaffer les amarres. Je m'annonce à la VHF, une voix en français (enfin!) crépite dans le poste et énonce les positions des quatre montants dans la prochaine bassinée, dont nous faisons partie. Et nous avons la bonne surprise de découvir les premiers et derniers bollards flottants du voyage, que j'avais rangés parmi les mythes fluviaux, de désespoir.
11:20 Publié dans 3- Le convoyage, partie Hollande/Belgique | Lien permanent | Commentaires (1)
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Commentaires
Début mai, avec le Nicéphore, nous sommes seul dans cette énorme écluse...
Écrit par : Georges | 09/05/2009